Un rêve réalisé, entretien avec Benoît Lambert
Du Centre dramatique national de Dijon à [...]
Focus -295-Un théâtre émancipateur à la Comédie de Saint-Etienne
Pauline Laidet traque les monstres planqués dans la nuit duveteuse. Une ode à l’imaginaire à découvrir à partir de 8 ans.
« J’ai créé la compagnie La Seconde Tigre en 2014 avec l’envie de travailler sur des fictions théâtrales inédites. Mon obsession est de rendre sensible le travail scénique, en essayant de retrouver les impressions de la danse. Ni explicite, ni didactique, mon travail est à l’endroit de la sensation, de l’onirisme et de l’imperceptible, dans une sorte de prisme kaléidoscopique qui déréalise le plateau. Très concrètement, je m’appuie sur des outils chorégraphiques en travaillant à déplacer les codes du théâtre. Le spectateur est plutôt un enquêteur perceptif que le récepteur d’une narration linéaire.
Les cauchemars garde-fous
Grande insomniaque, j’avais depuis longtemps envie de travailler sur la matière de ces nuits où les terreurs nocturnes échappent au réel. Quand la Comédie de Saint-Etienne m’a proposé d’écrire un spectacle pour jeunes publics, j’ai eu envie d’explorer les peurs enfantines. La Nuit labyrinthe parle des monstres que les enfants s’inventent pour se protéger d’angoisses enfouies, les cauchemars agissant comme garde-fous. Inspirée par Max et les Maximonstres et La Brigade des cauchemars, j’ai créé deux personnages qui inventent une façon d’entrer dans les rêves afin d’en désamorcer les peurs. Je me suis amusée à mettre ces nuits cauchemardesques en abyme, afin de célébrer la nécessité absolue de l’imaginaire. »
Propos recueillis par Catherine Robert
Les 4 et 5 février 2022 à Saint-Romain-Lachalm,
du 8 au 19 février à la Comédie de Saint-Étienne,
du 28 février au 19 mars en tournée dans le cadre de La Comédie Itinérante.
Comédie de Saint-Etienne - Centre dramatique national
Place Jean-Dasté, 42 000 Saint-Etienne.
Tél. : 04 77 25 14 14.
Du Centre dramatique national de Dijon à [...]