La Chanson de Roland de Jean Lambert-wild

« La poésie épique n’est pas composée pour être lue au coin du feu ou dans des manuels scolaires, mais pour brûler par sa profération, et nous tenir en haleine jusqu’à son dernier vers »,  dit Jean Lambert-wild. Avec Marc Goldberg, il en propose une traduction nouvelle, en conservant le souffle épique du texte initial et en concentrant le spectacle autour de la bataille de Roncevaux. Chipie, Odette, Suzon et Claude entourent Gramblanc, le clown blanc de Jean Lambert-wild, qui incarne Turold, le seul rescapé du carnage qui vit mourir Roland. Un spectacle original qui renoue avec la force des chansons de geste et la drôlerie des farces médié­vales.

Catherine Robert