ANDRÉ ENGEL
LE POUVOIR DE L’INVISIBLE ENTRE VEILLE [...]
Rémi Rauzier s’est inspiré du conte d’Andersen, a fouillé dans les souvenirs d’enfance de ses compagnons d’aventure et a modernisé cette histoire d’exclusion et d’émancipation en la débarrassant de ses oripeaux aristocratiques.
Rémi Rauzier s’est inspiré du conte d’Andersen, a fouillé dans les souvenirs d’enfance de ses compagnons d’aventure et a modernisé cette histoire d’exclusion et d’émancipation en la débarrassant de ses oripeaux aristocratiques.
Krzysztof Warlikowski
CHRONIQUE DOUCE-AMÈRE D’UNE
GÉNÉRATION DÉSORIENTÉE
« Maman, je n’ai pas réussi. Je n’ai trouvé ni la fortune ni le bonheur à l’étranger… Dans ma valise il n’y a que du linge sale… » : c’est ainsi que Krum revient se glisser dans l’insignifiance désespérément plombée de son existence. Il retrouve les amis du quartier, incurables insatisfaits, malades chroniques ou attentistes rêveurs, et bien sûr sa mère. Hanokh Levin décrit avec humour le bourdonnement solitaire de ces êtres englués dans la banalité de la vie. La mise en scène du polonais Krzysztof Warlikowski extrait les tonalités douces-amères de cette chronique d’une génération désenchantée.
Gw. David
Krum, d’Hanokh Levin (spectacle en polonais) ; mise en scène de Krzysztof Warlikowski.
Du 8 au 16 décembre 2007. Théâtre de l’Odéon.