« 66 jours » de Théo Askolovitch
Seul sur scène, Théo Askolovitch raconte avec [...]
Focus -332-Le Festival d’Anjou célèbre sa 75ème édition, contre vents et marées…
Pour sa seconde collaboration avec le Collectif L’Émeute, le metteur en scène Frédéric Cherboeuf se plonge dans L’Illusion comique de Pierre Corneille.
« J’ai joué L’Illusion comique, il y a pas mal d’années. J’avais envie de retrouver cette pièce, mais de l’autre côté du miroir. J’avais aussi le désir de retrouver les actrices et les acteurs du Collectif L’Émeute avec qui nous avons monté Le Jeu de l’amour et du hasard. J’ai imaginé que ces deux créations pouvaient fonctionner en diptyque. Ce qui me passionne, c’est de confronter ces textes anciens avec des corps d’aujourd’hui. Toutes les pièces de Corneille qui précèdent Le Cid me passionnent parce qu’elles parlent d’une jeunesse qui est encore la nôtre. L’Illusion Comique est une œuvre baroque. C’est même l’archétype de l’œuvre baroque : elle est labyrinthique, trompeuse, circulaire, insaisissable, bref monstrueuse.
Un hymne au 7ème art
Cette pièce est une déclaration de guerre à la monochromie et à la ligne droite. C’est le contraire d’un texte genré. Elle fait cohabiter l’épique, le romanesque, la farce, la tragédie et la comédie. Il s’agit d’une montagne à gravir : c’est ce qui la rend passionnante. En la relisant, je me suis dit : Et si Corneille avait inventé le cinéma, 260 ans avant Méliès ? Cette grotte magique où apparaissent des figures animées, ces flash-back et ces mises en abyme nous ont immédiatement conduits sur la piste cinématographique. Notre spectacle est un hymne au 7ème art et à la comédie musicale, une tentative de réconciliation entre théâtre et cinéma. »
Manuel Piolat Soleymat
à 20h30.
Festival d’Anjou
Anjou Théâtre
49 Boulevard du Roi René, 49000 Angers
Tél. : 02 41 88 14 14.
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