Alter Ego d’Yves Rousseau, création pour orchestre de chambre, avec Oua-Anou Diarra
La partition d’Yves Rousseau réunit [...]
Focus -285-Le printemps fécond d’Yves Rousseau
Yves Rousseau exprime son talent de multiples manières, en duo, en quartet, avec orchestre…
Cette œuvre « Alter Ego » relève d’une aventure singulière…
Yves Rousseau : Le défi d’organiser cette rencontre entre un griot flûtiste, percussionniste, joueur de djéli n’goni, et un orchestre classique m’a immédiatement mis en mouvement ! L’idée de faire cohabiter des instruments qui jouent 5 notes et un orchestre capable de jouer des accords élaborés m’est apparue très excitante. Dès le début j’ai été obsédé par l’idée qu’il fallait que tout le monde sur le plateau puisse percevoir l’intérêt d’une certaine sophistication de la dite-écriture, mais aussi de la mixité et du choc de deux mondes, celui de la musique dite savante et celui d’une musique issue de la tradition orale venue d’Afrique subsaharienne.
Votre actualité, c’est aussi la sortie prochaine d’un album né du projet « Fragments »….
Yves Rousseau : Fragments, répertoire entièrement original, fait référence à une époque qui m’a marqué à jamais, celle du milieu des années 70, au moment où explosaient les grands groupes pop/rock et leurs fulgurances. D’où ce souvenir de voir à cette époque de l’adolescence une multitude de portes s’ouvrir sur la vie ! C’est un septet servi par des musiciens incontournables de la scène française, de générations différentes et qui apportent au projet une véritable légitimité car ils m’aident à me décaler du sujet et de ses codes. Le projet a peu joué car il est tout neuf, mais la saison prochaine s’annonce prometteuse.
Comment l’idée du nouveau quartet « Wild Memories » a-t-elle émergé ?
Yves Rousseau : J’ai eu envie d’une certaine rugosité du son, et de formes ouvertes. L’idée m’est venue de mettre deux guitares en présence, celles de Pierre Durand et de Csaba Palotaï, des guitares distinctes mais, selon moi, cousines, ainsi que Benoît Joblot, ce formidable jeune batteur sans œillères. Et dans mon actualité il y a aussi, toujours et encore, le duo Continuum que j’anime avec un ami et immense musicien, le saxophoniste Jean-Marc Larché : ce duo joue la carte d’une écriture très précise et ciselée et d’une improvisation très ouverte, le tout dans le souci que puisse se dégager de nos musiques une sensation de sérénité.
Propos recueillis par Jean-Luc Caradec
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C’est le dernier né des projets d’Yves [...]
Suite de l’aventure du Fragments Septet, [...]