D.I.S.C.O. de Josépha Madoki

Ce qui est frappant, c’est qu’elle n’a jamais cessé de creuser le sillon qui a fait d’elle une princesse : en 2016, elle co-fonde le premier collectif français de waacking, cette danse née aux États-Unis dans les clubs disco des communautés gays, afros et latinos. Princess Madoki est tout de suite devenue une référence en la matière, ce qui lui vaut une place de choix dans les deux festivals Karavel et Kalypso, qui, après le krump, ont souhaité cette année mettre en lumière ce style de danse. Dès octobre au CND de Lyon, un workshop est prévu avant de se lancer dans le D.I.S.C.O. Battle qui aura lieu au Croiseur. Un événement exceptionnel qui réunira les waackers les plus extravagants, dans le pur plaisir de danser.

D.I.S.C.O., une création très attendue

En point de mire : D.I.S.C.O., la nouvelle création de Josépha Madoki qui réunit neuf danseurs et un DJ, et qui cherche une nouvelle façon d’appréhender le dancefloor. Sous l’acronyme Don’t Initiate Social Contact with Others, la chorégraphe joue sur l’ambivalence d’une situation induite par la crise sanitaire. Que devient le monde du clubbing dans une ère post-covid ? Comment le monde de la mise à distance sociale peut-il dialoguer avec celui de la convivialité, de la fête, de l’échange et du triomphe des corps ? Réponse en musique et en danse par la princesse du waacking.

Nathalie Yokel