3 questions à Marc-Olivier Dupin, directeur général de L’ONDIF

Elle s’inscrit dans la continuité des précédentes. On ne change pas un
orchestre qui gagne ! Nos objectifs sont simples : proposer au public parisien
et à nos partenaires franciliens des programmes éclectiques et des artistes de
qualité. L’une de nos caractéristiques est d’être "dénicheur" de talents. Vous
pourrez ainsi voir et entendre des artistes émergents d’une extraordinaire
qualité. Si leur nom vous est encore inconnu, cette saison sera l’occasion de
venir les découvrir.

La programmation 2006-2007 révèle une montée en puissance de Yoel Levi,
votre Chef principal’

Nos musiciens apprécient énormément les qualités techniques et artistiques de
Yoel : l’étendue de son répertoire, sa connaissance des ?uvres (il dirige tout
de mémoire), son oreille, son pragmatisme dans le travail et ses capacités
d’adaptation, notamment à l’acoustique si variable des lieux où nous nous
produisons. Yoel est à la fois passionné dans son travail et très concret dans
la réalisation de ce qu’il souhaite : il parle peu, ne hausse jamais le ton,
mais va toujours au bout de sa démarche. Une force tranquille…

Le London Symphony Orchestra, l’un des meilleurs orchestres du monde,
consacre un tiers de son activité aux programmes pédagogiques. Il est évident
que toutes les formations symphoniques doivent participer à la mission publique
d’éducation artistique et, par ailleurs, former les publics de demain. Sinon,
nous jouerons dans des salles vides… Là encore, notre proposition est
éclectique pour pouvoir s’adresser aux groupes, aux âges les plus différents.

Propos recueillis par Jean Lukas