Pretty Yende avec les Frivolités Parisiennes
La soprano sud-africaine à la carrière [...]
Pour sa 50e édition, le festival explore le dialogue des créateurs d’aujourd’hui avec les musiques d’hier.
Quand un compositeur prend la baguette et s’attaque au répertoire symphonique, c’est toujours aussi un peu la porte de son propre atelier qu’il entrouvre. Illustration cette année avec deux figures de la création musicale. Passeur éclairé de la musique de ses contemporains (il donne la création française de Prozession, grande fresque de l’Allemand Enno Poppe, le 5 novembre avec l’Ensemble intercontemporain), Matthias Pintscher a aussi beaucoup à dire du monde de Mahler : la construction en arche de la 7e Symphonie n’est pas sans rappeler son propre style ; le 26 novembre, il dirige également sa nouvelle pièce Neharot. George Benjamin se penche quant à lui sur Dukas (L’Apprenti Sorcier) et Ravel (Ma Mère l’oie) — ainsi que Marsyas de Wolfgang Rihm — pour accompagner les lignes claires de son récent Concerto pour orchestre (avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, le 10 décembre). Le dialogue avec le passé est également de mise pour Philip Venables, compositeur mis à l’honneur cette année, avec un concert monographique (Espace Cardin, 26 octobre), l’opéra 4.48 Psychosis (Philharmonie, 16 décembre) et une installation en l’église Saint-Eustache (du 7 au 16 octobre), reliant sa propre inspiration à la répétition d’un prélude de Bach. Enfin, dans Jardins partagés, Pierre-Yves Macé se livre à une ré-interprétation composée de chants du monde, en parallèle des Folk Songs de Berio (Guyancourt, 7 décembre).
Jean-Guillaume Lebrun
Tél. : 01 53 45 17 17
La soprano sud-africaine à la carrière [...]