Stallone, d’après Emmanuèle Bernheim, mise en scène Fabien Gorgeart
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La nouvelle édition hivernale du Festival BRUIT, rendez-vous biannuel des formes théâtrales et musicales entremêlées du Théâtre de l’Aquarium, a ouvert ses portes le 15 décembre dernier pour offrir en partage les vibrations de « créations furieuses et jubilatoires ».
C’était l’un des points phares du projet qui, en 2019, a porté la Compagnie La vie brève à la tête du Théâtre de l’Aquarium. L’organisation, deux fois par an, en hiver et au printemps, d’un large rendez-vous de programmation lors duquel les publics peuvent assister aux travaux des équipes artistiques associées ou en résidence à l’Aquarium. « Nous souhaitons que BRUIT donne lieu à de véritables moments de vie, que les spectatrices et spectateurs ne se contentent pas d’assister à une seule création, mais qu’ils en voient plusieurs, qu’ils restent le plus longtemps possible avec nous », déclarait au printemps dernier dans nos colonnes Jeanne Candel, qui codirige La vie brève aux côtés de Marion Bois et Elaine Méric. Faisant se répondre et se confronter, souvent s’entremêler, les accents du théâtre et de la musique sous diverses formes et à travers de multiples possibilités d’expression, la nouvelle édition hivernale de BRUIT nous convie, du 15 décembre au 5 février, à des propositions disparates ayant pour point commun de nourrir un rapport à la création « lyrique et concret, brut et joyeux ».
Derrière la porte bleue…
Poussons la porte bleue du Théâtre de l’Aquarium pour découvrir les bouillonnements de cette nouvelle édition de BRUIT. S’y côtoient, pêle-mêle, le théâtre hybride de la Compagnie TORO TORO (Polyester, du 3 au 5 février), la drôlerie physique et métaphysique de Pierre Meunier (Au milieu du désordre, les 29 et 30 janvier ; La Bobine de Ruhmkorff, les 4 et 5 février), des répétitions de concerts de Sébastien Daucé et l’Ensemble Correspondances (Musiques de scène pour Molière, le 6 janvier ; Te Deum, le 12 janvier), la danse performative de la danoise Mette Ingvartsen (The Dancing public, du 15 au 17 décembre), un concert d’ombres de Jérôme Lorichon et Émeric Guémas (MoJurzikong, les 19, 21 et 22 janvier), un bal swing du Umlaut Big Band (Copasetic Jive, le 23 janvier), une rêverie théatro-musicale de Julien Fišera (Dans le cerveau de Maurice Ravel, les 22 et 23 janvier). Également la dernière création de la Compagnie La Vie brève (Ainsi la bagarre*, du 6 au 16 janvier) qui, entre rire et émotion, nous transporte sur les terres des faux-fuyants, des énigmes et des paradoxes. Tout un programme pour « faire swinguer dans tous les recoins » le Théâtre de l’Aquarium.
Manuel Piolat Soleymat
* Lire la critique de Catherine Robert dans ce numéro.
Tél. : 01 43 74 99 61. www.theatredelaquarium.net
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