Festival Berlioz

Comme chaque été, la ville natale de Berlioz célèbre le compositeur, ses contemporains, ses amours musicales et les compositeurs chez qui l’œuvre de Berlioz a pu susciter des échos. Les grandes pages incontournables rythment le festival : le Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz sous la direction de François-Xavier Roth interprète sur instruments d’époque le Requiem (21 août) ; Jean-François Heisser dirige L’Enfance du Christ (le 25), Hervé Niquet la Messe solennelle (le 28) et Daniele Rustioni la Symphonie fantastique avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon (1^er septembre). En même temps, Bruno Messina, le fondateur et directeur du festival, poursuit son travail de redécouverte de pages rares du catalogue berliozien : il a cette année demandé au compositeur Yves Chauris de recréer l’orchestration perdue du Temple universel, hymne à la fraternité entre les peuples d’Europe que François-Xavier Roth, cette fois à la tête de l’orchestre Les Siècles (et toujours avec Spirito et le Jeune Chœur Symphonique), met en regard de la Neuvième Symphonie de Beethoven (30 août). Autre grand berliozien, John Eliot Gardiner dirigera d’abord… Bach (29 août) puis un programme en forme de déclaration d’amour à la musique de Berlioz : Cléopâtre, Harold en Italie et des extraits des Troyens (31 août). Hors Berlioz, le festival sera très pianistique avec un cycle Schumann par Philippe Bianconi (22, 23, 24 et 25 août) et une carte blanche à Roger Muraro (28, 29, 30 août).

Jean-Guillaume Lebrun