Scènes de la vie conjugale
En 1973, Bergman écrit et tourne en quelques [...]
Après Suteru Tabi, en 2012, l’écrivain et metteur en scène japonais Shiro Maeda revient à Paris avec Et même si je me perds. Une échappée surréaliste dans l’inconscient d’une jeune femme désorientée.
Quelques rangées de chaises, un lit, une corde à nœuds qui pend des cintres… L’écrivain, acteur et metteur en scène Shiro Maeda ne fait pas appel à de grandes prouesses scénographiques pour nous plonger dans la vie de Michiru Suzuki. Quelques éléments de décor et un goût affirmé pour les situations à l’humour décalé suffisent. Agée d’une trentaine d’années, l’héroïne de Et même si je me perds vit à Tokyo, chez ses parents. Rien ne semble manquer à son existence confortable. Pourtant, la jeune femme se laisse aller à une sorte de flottement qui lui ouvre les voies d’un monde imaginaire. Elle rencontre une sœur qu’elle n’a jamais eue, un enfant qui n’est pas encore né… Créée en 2010 au Festival de Tokyo, cette pièce conjuguant mal de vivre et drôlerie surréaliste a rencontré un grand succès au Japon. Un succès qui est venu conforter la popularité d’un artiste considéré comme l’une des valeurs montantes du théâtre japonais.
Manuel Piolat Soleymat
Représentation à 20h. Tél. : 01 44 37 95 95. www.mcjp.fr
En 1973, Bergman écrit et tourne en quelques [...]