En 2022, Suresnes Cités Danse fêtera ses 30 ans !

« Ce sont la force, l’énergie, la virtuosité́, le plaisir de danser pour vivre, le désir de partage, de performance, de reconnaissance des danseurs qui m’ont donné l’idée de créer ce festival. » confie Olivier Meyer, le directeur du Théâtre Jean Vilar. C’est donc ainsi qu’est né Suresnes Cités Danse il y a déjà trente ans. Quel chemin parcouru depuis par la danse hip hop, que le festival de Suresnes a largement contribué à faire passer de la rue aux plateaux puis s’épanouir ! Dans son édition anniversaire qui comporte près d’une vingtaine de propositions dont la moitié de créations, l’on retrouve tout l’ADN de la manifestation : break, popping, krump, contemporain ou danse africaine s’épousent dans un joyeux métissage, talents confirmés ou prometteurs se côtoient pour mieux inventer l’avenir de la discipline.

Toute la vitalité de la danse hip hop

Dans la salle Jean Vilar, c’est Saïdo Lehlouh et Bouside Ait Atmane, tous deux membres du collectif FAIR-E à la tête du CCN de Rennes et de Bretagne, qui ouvriront le bal avec le bien nommé Hip hop Opening. Commande d’Olivier Meyer, cette pièce « pensée comme une célébration, rend hommage à la vivacité́ et à la créativité des danses hip hop et de la contre-culture ». Amala Dianor, Jann Gallois, Mickaël Le Mer, le regretté Ousmane Sy ou encore Pierre Rigal leur emboîteront le pas avant que Blanca Li vienne clore les festivités avec la création d’une intrigante version urbaine de Casse-Noisette. Dans la salle Aéroplane, plus intime, se tiendront les traditionnelles Cités Danse Connexions. On y attend notamment avec impatience les nouveaux opus de Johanna Faye qui, partageant la scène avec le clarinettiste Yom et le pianiste Léo Jassef, mêlera dans Inner Célébration les esthétiques chorégraphiques, comme de Rafael Smajda qui s’inscrira avec Molo(Keheya) dans le sillage de son si séduisant elGed(j)i.

Delphine Baffour