La Walkyrie sous la direction de Yannick Nézet-Séguin
Stanislas de Barbeyrac chante son premier [...]
Cornelius Meister dirige l’Orchestre de Stuttgart dans Elektra de Strauss avec Irene Theorin dans le rôle-titre.
En un acte et moins de deux heures, Elektra constitue l’un des plus grands coups de poing du répertoire lyrique. Premier opus de la féconde collaboration entre Strauss et Hofmannsthal, l’ouvrage repousse les limites de l’orchestre post-romantique, avec un effectif – le plus fourni prescrit par le compositeur allemand – de plus de 120 pupitres qui couvre toute l’étendue des timbres et des tessitures jusqu’au cri, et avec des instruments rares comme le heckelphone, pour porter cette relecture moderne de la tragédie de Sophocle mettant en scène la vengeance du meurtre d’Agamemnon. Loin de se limiter aux décibels, l’écriture musicale reprend le principe des leitmotivs wagnériens déployés en un rituel aux allures de valse lente et obsédante. Baguette reconnue de l’opéra germanique, Cornelius Meister y révélera son sens de la clarté des textures et de l’efficacité dramatique, grâce auquel il renouvelle la tradition, face à deux grands voix du moment, Irene Theorin dans le rôle-titre et Violetta Urmana en Clytemnestre.
Gilles Charlassier
à 19h30. Tél. : 01 49 52 50 50. Durée : 1h50 sans entracte.
Stanislas de Barbeyrac chante son premier [...]