La Guerre des Salamandres
Robin Renucci porte à la scène le roman [...]
Système salarial, orientation professionnelle, services publics… Le temps d’un week-end à La Ferme du Buisson, des conférences gesticulées proposent une réflexion sur divers sujets politiques et sociétaux.
Depuis la création par Franck Lepage de Inculture I (2006), qu’il qualifie déjà à l’époque de « conférence gesticulée », un véritable mouvement d’éducation populaire est né. Dans l’esprit de l’inventeur du genre, nombreuses sont en effet les personnes à proposer aujourd’hui une « prise de parole publique sous la forme d’un spectacle politique militant », selon la définition proposée sur le site de l’association l’Ardeur, fondée en 2014 par plusieurs conférenciers gesticulants. Du 12 au 14 octobre, La Ferme du Buisson invite plusieurs membres de cette structure. Et offre ainsi un large aperçu du phénomène, à travers conférences, ateliers, pique-niques et apéros gesticulés.
Savoirs en mouvement
En guise d’introduction, plusieurs conférenciers gesticulants (Franck Lepage, Katia Baclet, Anthony Pouliquen, Thierry Rouquet…) s’unissent dans Chez moi on ne parlait pas politique à la maison. Une pièce collective et interactive pour « une autre histoire de l’engagement », basée comme tous les spectacles répertoriés par l’Ardeur sur des expériences personnelles. Dans sa nouvelle création C’est nous qui produisons, c’est nous qui décidons par exemple, le sociologue et économiste Bernard Friot expose quant à lui son idée d’un « salaire à vie ». Suivent neuf autres conférences pas classiques du tout, sur des sujets aussi variés que les profils des orateurs.
Anaïs Heluin
Tel : 01 64 62 77 77. www.lafermedubuisson.com
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