Léa Conil : une lumière d’espoir dans « La nuit n’en finit plus »
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Après People what people et TumulTe, Bruno Pradet présente De loin si près et met en orbite huit impeccables danseurs et danseuses aux techniques variées (contemporain, krump, hip-hop) qui, apprenant à tisser des liens, évoluent de l’isolement au partage.
Huit danseurs et danseuses vêtus de tenues de villes colorées, visages masqués par mille bandelettes chamarrées qui coulent de leurs têtes encapuchées, nous font face. Très lentement leurs bras se lèvent, se plient, leurs mains se joignent dans des applaudissements d’abord silencieux puis de plus en plus rapides et bruyants. Après avoir découvert leurs visages et ôté leurs blousons, ils vont évoluer seuls ou en rang serré, par vagues ou à l’unisson ; dans une danse ample, guerrière ou disloquée que portent leurs souffles sonores autant que les pulsations d’une bande-son, mêlant musique actuelle et musique traditionnelle occitane.
Mille manières d’être ensemble, de l’isolement au partage
Mais d’élans en arrêts, de courses en rondes, de mouvements saccadés en gestes organiques, ils vont peu à peu ramasser les bouts d’étoffe multicolores gisant au sol, les offrir à un autre, se dévoiler, échanger leurs vêtements avec un partenaire, former des duos, esquisser des étreintes. Enfouissant l’un d’eux sous un amas de tissus, ils le ramèneront à la vie en faisant vibrer au-dessus de son corps une large toile d’araignée bigarrée. Nos liens ne nous unissent-ils pas au-delà de la mort ? Distillant quelques pointes d’humour et d’une composition savante, De loin si près est une pièce à l’énergie communicative interprétée par des danseurs et danseuses de grande qualité.
Delphine Baffour
à 18h15. Tél. 04 90 82 33 12. Durée : 1h.
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