Chers de Kaori Ito
De La Parole nochère au Théâtre de La Colline [...]
Mickaël Phelippeau enrichit sa collection de portraits chorégraphiques en créant De Françoise à Alice.
On connaît le talent de Mickaël Phelippeau pour croquer les portraits chorégraphiques sensibles, intimes et délicats de différentes personnalités, telles des adolescents (Pour Ethan, Avec Anastasia), des danseurs (Ben & Luc, Lou) ou mêmes des Footballeuses. Comme toujours, sa prochaine création a pour point de départ une rencontre. Celle en l’occurrence de Françoise et Alice Davazoglou, qui l’ont invité à partir de 2015 à donner des ateliers au sein d’ART21, l’association qu’elles ont fondée et qui propose à des personnes avec et sans handicap mental de partager la pratique de la danse.
Mère et fille
Françoise et Alice sont danseuses, mère et fille. La première est dite « valide », la seconde porteuse de trisomie 21. Mickaël Phelippeau entreprend de nous conter leur histoire, puisant dans la constellation des liens qui les unissent, dans leur complémentarité mais aussi dans leurs divergences. Il nourrit sa création des nombreux échanges qu’il a eus avec les deux femmes à propos de leur engagement, du fait de nommer le handicap sans stigmatiser, de la danse qui après les avoir séparées les a réunies. « Même si ce projet nous emmène dans des endroits inconnus et intimidants, nous pensons que cela peut être une force de pouvoir témoigner par ce portrait de ce que nous défendons profondément dans notre vie quotidienne. C’est une sorte d’évidence, quelque chose d’essentiel pour nous. » confie Françoise.
Delphine Baffour
Le 2 novembre à 20h, du 3 au 5 novembre à 19h. Tél. 02 43 50 21 50. Durée : 1h.
Également le 12 novembre à la Maison des Arts et Loisirs, Laon, les 17 et 18 novembre au Quartz, Brest, le 26 novembre au Théâtre de l’Oiseau Mouche, Roubaix, les 2 et 3 décembre aux Points Communs, Cergy-Pontoise, Les 28 et 29 janvier à l’Espace 1789, Saint-Ouen, les 25 et 26 mars au Théâtre de L’Entresort Morlaix, le 16 avril à Equinoxe, Châteauroux.
De La Parole nochère au Théâtre de La Colline [...]