Symphonique
Le chef de l’Orchestre national de France s’attaque à la Dixième symphonie de Mahler, dans la version complétée par Deryck Cooke.
Depuis Beethoven, neuf serait-il devenu le chiffre maudit des compositeurs ? Schubert, Dvorak ou encore Bruckner ne sont pas allés au-delà de leur neuvième symphonie. Mahler s’y est essayé mais a laissé une dixième symphonie inachevée dont on ne joue généralement que le premier mouvement, d’une profondeur bouleversante. Dans le cadre de son cycle dédié au compositeur autrichien, le chef Daniele Gatti a choisi de donner la version complète de la symphonie, reconstituée par Deryck Cooke. Pastiche musicologique ou chef-d’œuvre digne du maître ? Les avis sont partagés. En tout cas, on pourra juger de la santé de l’Orchestre national de France, qui vient d’engager son nouveau cor solo en la personne d’Hervé Joulain.
Jeudi 1er décembre à 20h au Théâtre du Châtelet. Tél. 01 40 28 28 40. Places : 10 à 60 €.