Cycle Modernités italiennes

Ces trois concerts de midi à l’Auditorium, couronnés par un grand concert gratuit dans la Nef du Musée d’Orsay à l’occasion de la Fête de la musique, nous mettent sur la piste de compositeurs italiens peu connus et sans liens directs entre eux.  Ils ont tous pourtant en commun d’avoir fait le choix périlleux de s’exprimer principalement dans le langage de la musique instrumentale dans un pays où l’Opéra était Roi. Comment exister dans l’ombre de Verdi et Puccini à Rome ou Milan à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème ? Réponse : mal. La preuve en est qu’on ne connaît que très peu encore aujourd’hui Marco Enrico Bossi (1861-1925), Goffredo Petrassi (1904-2003) et dans une moindre mesure Alfredo Casella (1883-1947), dont on découvrira ici la musique de chambre sous les doigts de l’excellent Trio Leos (composé de Jean-Michel Dayez au piano, Pablo Schatzman au violon et Guillaume Lafeuille au violoncelle) le 14 avril à 12h30. A suivre les 12 et 26 mai avec le tandem Pauline Buet-David Violi puis l’ensemble Musique Oblique, et enfin le 21 juin avec l’Orchestre de la Garde Républicaine dans un programme symphonique plus classique, où l’on pourra tout de même entendre en morce

au de choix Les Pins de Rome, magistral poème symphonique de Respighi.

J. Lukas