Concours Jean Françaix

Loin de toute préoccupation « moderne », l’univers de Jean Françaix est celui
d’une naïveté enfantine, d’une évidence joyeuse de l’inspiration, de
l’académisme, de la grâce mélodique et de la nostalgie. Pianiste et compositeur,
né en 1912 au Mans, il fut l’élève de Nadia Boulanger qui « lui inculqua le
sens de la forme, de l’architecture vivante que sont les ?uvres des Maîtres ».
Son répertoire abondant se développe dans tous les registres et comprend entre
autres une dizaine de musiques de films. Un concours porte le nom de Jean
Françaix depuis 1997, année de sa disparition. Il associe le piano chaque année
à un instrument différent. Pour cette nouvelle édition, ce sera l’alto. Le
pianiste Bertrand Giraud est à l’origine de cette manifestation : « Je
voulais promouvoir à l’échelle internationale notre musique française
contemporaine. Le compositeur Jean Françaix m’est apparu comme pouvant porter
l’identité du Concours : son ?uvre très riche méritait d’être davantage connue
en France comme à l’étranger » explique-t-il. Quatre jours de festivités et
de compétition sont à l’affiche du Théâtre de Vanves, ponctués par un récital de
Bertrand Giraud avec l’altiste Aiman Musakhodzhayeva (originaire du Kazakhstan)
dans des ?uvres de Mozart, Franck et Brahms (le 21 à 20h30) et enfin le
traditionnel et sympathique « Concert des Lauréats » (le 22 à 19 h).

JL