Cécile Morel présente Molly B. 1922-2022 d’après James Joyce, texte quelle « travaille au corps » depuis 10 ans
Dernière partie d’Ulysse, le monologue de [...]
Dans son premier spectacle, La Mâtrue, Coline Bardin emprunte la voie de l’autofiction pour dire adieu à la ferme familiale. Et adieu à l’enfance.
Équipée d’une glacière remplie d’objets de toutes sortes, Coline Bardin se livre dans La Mâtrue à un drôle de pique-nique, dont tous les invités appartiennent au passé. De son petit frigo en effet, l’artiste sort tout un tas d’objets de son enfance, passée dans la ferme familiale du Dauphinois. Il s’agit d’un rituel d’adieu : aucun des enfants – les « mâtrus » en patois Dauphinois – ne voulant reprendre l’exploitation agricole, celle-ci s’apprête à être vendue. Dans cette première création, l’artiste convoque non seulement les paysages, mais aussi les personnes de son enfance. À commencer par sa mère, l’une des rares femmes d’un univers très masculin, qui prend avec son mari la décision de quitter la ferme. Au cours de sa pièce autofictive, Coline Bardin présente aussi Marcus, qui attend de pied ferme les extra-terrestres, ou encore le dernier veau du troupeau. En prenant le réel comme base de sa fiction, Coline Bardin dit adieu à un monde pour entrer dans un nouveau.
Anaïs Heluin
à 16h15, les jours pairs. Tel : 04 90 82 39 06.
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