Delphine Galou
La jeune contralto livre un programme [...]
L’orchestre américain donne deux concerts à la Salle Pleyel sous la direction de Riccardo Muti.
Riccardo Muti est très présent à Paris depuis une quinzaine d’années. Invité régulier de l’Orchestre national de France, on le retrouve également à la tête de grandes phalanges en tournées internationales : l’Orchestre philharmonique de Vienne, l’Orchestre symphonique de Londres ou, comme ce mois-ci, l’Orchestre symphonique de Chicago. Autant de formations avec lesquelles le chef italien aborde des répertoires variés, parfois bien éloignés de la routine symphonique : c’est ainsi qu’il a défendu – et avec quel brio ! – Berlioz mais aussi Cherubini ou Salieri, Mozart, Beethoven, Bruckner ou encore Chostakovitch et Respighi.
Miroitements et couleurs subtiles
Parmi les compositeurs auxquels Riccardo Muti voue une profonde admiration, il y a assurément Scriabine. Il avait enregistré il y a plus de vingt ans, avec l’Orchestre de Philadelphie, une intégrale des symphonies du compositeur russe qui fait aujourd’hui encore figure de référence. À la tête de l’Orchestre symphonique de Chicago, dont il est depuis 2010 le directeur musical, il reprend la grandiose Troisième Symphonie « Le Divin Poème », aux trois mouvements (intitulés respectivement « Luttes », « Voluptés » et « Jeu divin ») d’un lyrisme incandescent. Ce premier concert, le 25 octobre, affiche également Mer calme et heureux voyage de Mendelssohn ainsi que La Mer de Debussy : un programme tout en miroitements et couleurs subtiles. Le lendemain, trois pages d’orchestre éclatantes : La Tempête de Tchaïkovski, L’Oiseau de feu de Stravinsky et la Symphonie « rhénane » de Schumann.
J.-G. Lebrun
Samedi 25 octobre à 20h, dimanche 26 octobre à 16h. Tél. : 01 42 56 13 13.
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