« Jubilä » de Leïla Martial, un spectacle plein d’inattendu entre clown, jazz et chant lyrique
Seule en scène décalé et original, Jubilä [...]
Créé en 2010, le Festival Chantiers d’Europe fête ses 15 ans d’existence. Du 5 au 29 juin, des artistes internationaux s’engagent, au sein des différents espaces du Théâtre de la Ville, pour une « Europe de la culture fondée sur l’échange, la solidarité et la créativité ».
Après un premier chapitre en mars dernier au Teatro São Luiz à Lisbonne, un deuxième en mai au Teatro della Pergola à Florence, le Festival Chantiers d’Europe 2025 dévoile son volet principal et final à Paris, en ce mois de juin, au Théâtre des Abbesses et au Théâtre Sarah Bernhardt. « Fidèle à l’esprit d’ouverture du Théâtre de la Ville, expose Emmanuel Demarcy-Mota, directeur de l’institution parisienne, ce rendez-vous pluridisciplinaire questionne notre mémoire commune, interroge les enjeux contemporains et affirme une urgence : celle de construire ensemble un chemin fait d’altérité, d’espoir et d’imaginaire européen partagé ». S’exprimant dans les champs du théâtre, de la danse et de la musique, les créatrices et créateurs programmés lors de cette édition 2025 viennent de six pays de notre continent : le Portugal, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, Le Royaume-Uni et l’Irlande. Ils présentent dix spectacles, un concert et trois rencontres visant à faire naître des « espaces de réflexion et de résistance » en vue de réinventer notre avenir commun.
Lisbonne, Florence et Paris
Créativité scénique et conscience citoyenne sont donc les axes principaux de cette manifestation qui se donne pour ambition, depuis 15 ans, de mettre en lumière des artistes réinterrogeant leur discipline et pensant le temps présent. Parmi eux, cette saison, l’autrice et metteuse en scène portugaise Joana Craveiro qui explore, dans Intimidades Com A Terra, la pensée colonisatrice. L’artiste pluridisciplinaire italienne Marta Cuscunà qui donne la parole à d’étranges corbeaux mécaniques (Corvidae). La compagnie espagnole AzkonaToloza qui, dans Cuerpos Celestes, examine — poétiquement — les limites de l’économie de marché. Le circassien français (vivant à Londres) Jean Daniel Broussé qui revient sur son parcours en fabriquant, devant nous, du pain (The / Le pain). La chorégraphe irlandaise Oona Doherty qui met en perspective son histoire familiale et le folklore de son pays (Specky Clark). La metteuse en scène belge Lisaboa Houbrechts qui s’approprie Mère Courage… Et encore d’autres créatrices et créateurs qui, eux aussi, ouvrent des perspectives élargies sur les valeurs et l’histoire de notre continent.
Manuel Piolat Soleymat
Tél. : 01 42 74 22 77. www.theatredelaville-paris.com
Seule en scène décalé et original, Jubilä [...]
Sur le plateau du Théâtre de l’Atelier, un [...]
Dans le cadre du Festival Chantiers d’Europe [...]