Andreas Staïer et Alexandre Melnikov à quatre mains
Andreas Staïer joue Schubert, avec la [...]
L’urgence climatique s’invite au concert. En ouverture d’un week-end consacré au regard des compositeurs sur la nature, Laurence Equilbey et La Fura dels Baus créent une « Pastorale pour la planète ».
La Seine musicale accueillait, il y a un peu plus de deux ans, le « One Planet Summit », censé ouvrir la voie à une transition écologique. C’est désormais à la musique qu’il revient de dire la beauté menacée du monde. Sauvage ou domestiquée, la nature est pour la musique une inspiration – espérons-le – inépuisable. Le très inventif B’rock Orchestra (le 28 février) joue Bach, Rameau, Rebel (Les Éléments) et Haendel (Water Music) avant de s’offrir une « battle » face à Gli Incogniti autour des Quatre saisons de Vivaldi (le 29), précédées d’une évocation des oiseaux dans l’art musical par l’ensemble Artifices.
Autour de Beethoven
On attend surtout avec impatience la Symphonie n°6 dite « Pastorale », véritable hymne à la nature, revisitée par Insula Orchestra et mise en scène par la Fura dels Baus, dans un dispositif participatif et des projections à 360°. Autour de Beethoven, quelques autres romantiques seront aussi au programme : Anton Reicha, Julius Rietz, Fanny Hensel- Mendelssohn et Carl Maria von Weber. Avec la soprano Sophie Karthäuser, en soliste. Ce concert s’inscrit dans le périple beethovénien en cours de la formation de Laurence Equilbey, après la sortie récente de deux disques consacrés, fin 2018, aux Concertos pour piano n° 4 et 5 avec Angelich puis, en mars 2019, au Triple Concerto et à la Fantaisie chorale chez Warner Classics – Erato.
Jean-Guillaume Lebrun
Les 27 et 28 février à 20h30, le 29 février à 19h et 20h30. Tél. : 01 74 34 53 53.
Andreas Staïer joue Schubert, avec la [...]
Au musée d’Orsay, un récital du grand ténor [...]