« Ce que vit le rhinocéros » : Pauline Hercule et Pierre Germain s’emparent de la fable animalière de Jens Raschke pour évoquer les injustices du monde
Dans Ce que vit le rhinocéros lorsqu’il [...]
Isabelle Krauss imagine une évocation de Baudelaire et de son imaginaire en mettant ses poèmes en correspondance avec les Sonates pour piano de Beethoven.
Associer Baudelaire et Beethoven dans une évocation littéraire et musicale du poète français, tel est le pari d’Isabelle Krauss, afin de plonger dans l’imaginaire visionnaire de l’auteur des Fleurs du mal, qui fut l’un des premiers à chanter les correspondances entre les arts. Accompagnée par la pianiste Elodie Sablier, la comédienne tisse des affinités entre les vers de Baudelaire et les Sonates de Beethoven, l’un et l’autre dépassant les cadres formels de leur temps et inventant un langage alors nouveau, pour ressusciter l’âme tourmentée du poète. Cette évocation de ses dernières années invite à un voyage dans l’intimité d’un paradoxe exemplaire de l’âge romantique, celui d’un créateur qui a accompli son art, mais est affaibli par la maladie et l’attente de la gloire. La parenthèse hors du temps façonnée par les notes et les mots donne à faire ressentir au spectateur la tension entre la condition humaine et l’aspiration à l’idéal que Baudelaire a vécue au cœur de sa chair avec une acuité égale à son génie.
Gilles Charlassier
à 15h, relâche les lundis. Tél : 04 65 87 07 69.
Durée : 1 heure
Dans Ce que vit le rhinocéros lorsqu’il [...]
Hiam Abbass, Jean-Baptiste Sastre, Geza [...]