Jamais assez
Onkalo : le nom d’un chantier pharaonique [...]
Ce solo, porté par Alexandre Blondel, aborde des thèmes sociétaux à travers l’expérience d’un homme dans son travail.
C’est un travail particulier qui se manifeste : employé à Pôle Emploi, entre le ménage et la photocopieuse, le personnage va petit à petit entrer dans le fonctionnement d’une institution, en porosité non seulement avec les employés, mais aussi avec les chômeurs. Son point de vue, qui ausculte cette micro-société, se livre comme un journal de bord, et rencontre, par le corps, le texte et les images, une autre façon de sonder l’humanité. Alexandre Blondel explore ici les multiples facettes de sa physicalité. Aussi à l’aise en tant qu’interprète dans des projets cirque que danse, il collabore avec Pierre-Emmanuel Sorignet sur l’aspect chorégraphique de cette création. Danseur et sociologue, celui-ci a signé l’ouvrage Danser, enquête dans les coulisses d’une vocation (éditions La Découverte) : une étude sur un autre type de groupe au travail, qui ne manquera pas d’éclairer la démarche de ce solo atypique, dont les rêves et les errements dépassent l’angle sociologique.
N. Yokel
Avignon Off.
à 18h30, relâche les 9, 15, et 22 juillet. Tél. : 04 90 86 01 27.
Onkalo : le nom d’un chantier pharaonique [...]