Ariane Ascaride reprend « Touchée par les fées », un portrait en millefeuille fait de récits et de fantaisie.
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Partisan d’un théâtre de grande proximité, Valéry Forestier invente dans sa mise en scène d’Ubu Roi d’Alfred Jarry une forme « télécinématographique » vivante et tout terrain.
Au moment où il pose ses valises à l’Espace Roseau Teinturiers 2 de La Factory pour le Festival d’Avignon, le Ubu Roi de la compagnie Le Commun des Mortels a déjà bien des dates au compteur. Dans la mise en scène de Valéry Forestier, la pièce écrite par Alfred Jarry en 1895 s’est en effet jouée pas moins de 500 fois. Il faut dire qu’elle est faite pour se déplacer partout : théâtres, chapiteaux, bibliothèques, caves, écoles… « Il suffit d’une prise de 220V et du noir ! ». Pour donner forme à l’absurde et au potache assumé d’Ubu Roi, le metteur en scène fait appel à plusieurs des langages qu’il maîtrise : le théâtre d’objet, la marionnette et le clown. Ludique, le spectacle n’en oublie pas d’être politique. À travers les dérives du roi éponyme, ce sont les ravages causés par le pouvoir sur les plus faibles que donne à voir Le Commun des Mortels. En détournant astucieusement les codes télévisuels, la compagnie entend aussi pointer la dictature du petit écran. « Télécinématographique », cet Ubu Roi nous incite à débrancher.
Anaïs Heluin
à 12h55, relâche les 8, 15 et 22 juillet.
Tel : 09 74 74 64 90.
Durée : 1h15.
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