Après En ce temps-là, l’amour…, L’Ecume des jours et Ô Carmen, le Théâtre de Belleville poursuit sa première saison avec une « comédie crue » de Hanokh Levin. Une création de la Compagnie Aquilon.
Dans une bourgade, au fin fond des Carpates, un comte tyrannique voit son existence basculer le jour où il reçoit la visite d’un ange de la mort. Ce dernier a pour dessein d’emporter cet être égoïste vers l’au-delà. Mais, bien sûr, le condamné veut à tout prix échapper au trépas. Il cherche donc désespérément quelqu’un pour effectuer à sa place ce voyage sans retour… Mise en scène par Amélie Porteu de la Morandière et Vincent Menjou-Cortès, cette « comédie crue » de Hanokh Levin nous plonge au sein d’un monde de théâtre aux frontières du médiéval, de l’allégorique et du contemporain. Un monde grotesque, paradoxal, à la fois tranchant et profondément drôle, dont les deux cofondateurs de la Compagnie Aquilon s’emparent pour créer « un spectacle où se mêleront humour et tendresse, poésie et cruauté, naïveté et discernement ».
Tout le monde veut vivre, de Hanokh Levin (publié par les Editions Théâtrales, Théâtre choisi V) ; mise en scène d’Amélie Porteu de la Morandière et Vincent Menjou-Cortès. Du 6 janvier au 12 février 2012. Du mardi au samedi à 21h, le dimanche à 18h30. Théâtre de Belleville, Passage Piver, 94 rue du faubourg du Temple, 75011 Paris. Réservations au 01 48 06 72 34.