INOPS de Clément Dazin : « Une écriture circassienne, mais avec du verbe ! »
Dans INOPS, Clément Dazin (cie La Main de [...]
Adeline Rosenstein adapte L’Orestie pour un spectacle à destination de la jeunesse que Thibaut Wenger met en scène entre la poésie du Voyage des comédiens d’Angelopoulos et la folie déjantée des Monty Python.
Réécrite et modernisée, ne conservant que sa trame et ses questions essentielles, la trilogie tragique d’Eschyle se concentre : de trois jours dans un amphithéâtre de pierre à une heure sur un plateau contemporain, elle est interprétée par trois comédiens (Nina Blanc, Mathieu Besnard et Thibaut Wenger) qui tiennent tous les rôles. Oreste est rebaptisé « ‘Reste », Pylade devient « P’lade, son pote, bonne pâte », Argos se change en « ‘Rgos » et Delphes est « Dolphes ». Et puisque tout change, rien ne change, tant les motifs tragiques sont éternels : « Comment calmer sa haine sans se déshonorer ? Comment pardonner les graves erreurs du passé sans les oublier ? Comment accueillir une personne accusée des pires crimes et lui donner une chance de recommencer sa vie ? Avec des personnages un peu rudes mais pas improbables, nous suivrons l’enchaînement des drames d’une famille de vainqueurs qui échappe à sa malédiction », dit Thibaut Wenger.
Catherine Robert
à 11h. Relâche les 10 et 17 juillet. Tél. : 04 32 74 18 54. Durée : 1h. À partir de 12 ans.
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Pour sa dernière création comme [...]