"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini
Sur un sol instable qui se déconstruit au fil de la représentation, Dimitri Papaioannou crée une performance en forme de quête archéologique périlleuse explorant nos héritages et nos identités.
Métaphore de l’homme en recherche, The Great Tamer met en jeu une dizaine de performeurs-danseurs sur un sol instable et en déconstruction constante. Ils y creusent et y découvrent des objets et des histoires révélateurs d’une sorte d’archéologie de la mémoire. Dans une atmosphère onirique ponctuée de références picturales diverses – de El Greco à Magritte -, la performance est nourrie par l’identité grecque de son auteur et par les multiples strates de sa mémoire culturelle. Formé aux Beaux-Arts, c’est d’abord par l’image que Dimitri Papaioannou aborde la création scénique. Des figures de cirque traditionnelles, clowns ou acrobates, participent à cette quête infinie qui oscille entre légèreté et tragique, et vise à fouiller les héritages du passé pour mieux ausculter notre présent, et cette inéluctable propension humaine à la destruction.
Agnès Santi
à 15h, relâche le 23. Tél : 04 90 14 14 14. Durée : 1h45.
Si En attendant Godot de Samuel Beckett est [...]
