Stanley Clarke

Les rencontres Est-Ouest dans le jazz, c’est un grand classique. Il suffit de se remémorer l’essentiel album d’Ahmed Abdul-Malik, enregistré il y a tout juste soixante ans à New York ! C’est un autre contrebassiste américain qui cette fois met le cap sur l’Orient : Stanley Clarke, célébré dans le monde entier depuis ses nombreuses prises de participation dans les années 1970, avec à la clef quelques albums sous son nom qui lui vaudront lauriers et grammies. Longtemps admiré pour ses effusions électriques sur l’instrument, le virtuose choisit d’en revenir à un projet acoustique, avec violon, tabla et piano. Ce qui ne devrait manquer d’attiser la curiosité des amateurs du sieur, mais aussi de ceux qui aiment les – bonnes ? – surprises…

Jacques Denis