D’où vient ce désir, partagé par tant d’hommes, qui les pousse à aller voir ce qu’il y a au fond d’un trou ? de Thibaud Croisy
Féru de faits divers et de romans policiers, [...]
Avec Seven Winters, fresque humaine organique et sensuelle, Yasmine Hugonnet nous précipite dans un paysage hypnotique, où s’entendent les silences.
Dans Seven Winters de Yasmine Hugonnet, c’est le sept qui compte. En effet, la chorégraphe suisse part de ce nombre impair pour composer une sorte de micro-société complexe, à partir du principe de réciprocité. Car bien sûr, c’est du déséquilibre créé par le solitaire, libre, mobile et isolé, que naissent de nouveaux désirs et de nouvelles contraintes. Ainsi se noue toute la richesse du tissu humain. De l’hiver, il reste le paradoxe d’une saison où le travail de la germination est invisible mais essentiel. Car Yasmine Hugonnet, dans ses différentes pièces, s’intéresse à ce qui est en mouvement hors de la forme visible, comme la densité ou la vibration. Une façon très personnelle d’appréhender l’espace, « comme une peau », ou comme une onde que le geste du danseur viendrait troubler et enrichir d’une tension ou d’un frisson imperceptibles. Stratégies du dédoublement et intensité émotionnelle viennent compléter cette création dont la scénographie, signée Nadia Lauro, travaille vitesse et profondeur pour imaginer un dispositif permettant l’apparition et la disparition.
Agnès Izrine
à 20h30.
Tél. : 01 417 417 07. Durée 1h. Dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.
Egalement : les 8 et 9 décembre aux 2 Scènes à Besançon.
Féru de faits divers et de romans policiers, [...]