At the same time…
La chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin [...]
François Verret engage une critique de l’héritage politique et culturel du XXe siècle.
« Peut-on construire aujourd’hui une distance critique lucide face à toute cette part sombre, tragique, de notre histoire collective… sans être pour autant dans le déni, l’oubli, le refoulement ou la simplification mortifère ? » Cette interrogation sur le XXe siècle a pris, pour François Verret, la forme d’un laboratoire nomade, Chantiers 2014-2018, qui instaure une temporalité nouvelle pour inventer une autre façon de commémorer la première guerre mondiale. Dans ce cadre, en tant qu’artiste en résidence à L’apostrophe, il y présentera une première pièce, Rhapsodie démente, qui voit trois danseurs, une comédienne, deux musiciens sortir de l’accélération ambiante pour inventer collectivement une langue nouvelle et dérivante. En parallèle, un ensemble d’ateliers, sur le mode de la gratuité et de l’hospitalité, propose d’initier, à l’échelle locale, une autre manière de construire une mémoire commune, en articulant histoire singulière et collective.
Marie Chavanieux
à 20H30. Tél. 01 34 20 14 14.