En ouverture du festival, le guitariste américain Raul Midon s’associe au bassiste camerounais Richard Bona.
Entre ces deux-là qui se sont déjà rencontrés par le passé, cela devrait sonner comme une évidence : l’un et l’autre partagent un goût pour les cordes sensibles, tant dans les doigts que de la voix, tout à la fois mélodistes sophistiqués et rythmiciens raffinés. L’un comme l’autre ont su conquérir d’autres oreilles, tissant des ponts entre le jazz et les autres musiques, de la soul à l’Afrique. Pas de doute, en préambule du plus attendu Return to Forever, cette union tout sauf contre-nature devrait accoucher d’un grand moment de musique. Comme une salutaire respiration, loin de toute démonstration pyrotechnique.