Orchestre symphonique
La formation francilienne propose un programme d’œuvres du XVIIIème siècle sous la houlette de Takuo Yuasa.
De Seiji Osawa à Yutaka Sado, le Japon a donné naissance à de grands talents de la direction d’orchestre. On remarque chez la plupart des chefs nippons une alliance subtile entre dynamisme et précision. Né à Osaka en 1949, Takuo Yuasa ne déroge pas à la règle. A la tête de l’Orchestre National d’Ile-de-France, il s’atelle à un programme d’œuvres du XVIIIème siècle, mêlant une rareté (la Symphonie en ré de Cannabich) et un tube (la Messe en ut mineur de Mozart). Pour l’exécution de cette dernière œuvre, il s’entoure d’une belle distribution, avec notamment la voix si délicieusement mozartienne (pureté d’émission, phrasé sensible) de Sophie Karthäuser, ainsi que du Chœur de l’Orchestre de Paris.
Samedi 13 février à 20h30 à Alfortville, dimanche 14 février à 16h à Aulnay-sous-Bois, mardi 16 février à 20h45 à Saint-Germain-en-Laye, mercredi 17 février à 21h à Versailles, jeudi 18 février à 20h30 à Noisy-le-Grand. Tél. 01 43 68 76 00.