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Pour la 18ème année, le NEXT festival revient de part et d’autre de la frontière franco-belge avec une quarantaine de spectacles de théâtre, de danse et des performances. À la pointe des nouvelles esthétiques, le rendez-vous offre aussi une traversée des grands enjeux de l’époque.
Singulier dans le paysage du spectacle vivant actuel, le modèle du NEXT festival (www.nextfestival.eu)est un succès qui se réitère chaque année. Organisé par une plateforme collaborative portée par des structures co-organisatrices situées des deux côtés de la frontière franco-belge – Le Phénix, Scène nationale de Valenciennes et Pôle européen de création, La rose des vents, Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq, le Schouwburg à Courtrai, le Kunstencentrum BUDA à Courtrai, la Maison de la culture à Tournai, l’Espace Pasolini, laboratoire artistique à Valenciennes – cet événement rassemble pendant trois semaines – du 8 au 29 novembre 2025 – une sélection des esthétiques les plus singulières du moment. De grands noms côtoient des personnalités plus émergentes. Et aux côtés de spectacles français et belges, on découvre des formes venues d’autres pays d’Europe et de plus loin encore. Car l’ouverture à l’Autre, le partage, sont les vertus cardinales du NEXT festival. De même qu’un esprit de résistance qui naît de la fête et y puise sa force.
Fêtes de la diversité
Le rendez-vous s’ouvre sur RING de la Finlandaise Jenna Jalonen, qui donne le ton festif et engagé de l’édition. Sept femmes y partent d’une tradition folklorique pour aller vers la culture rave. L’artiste queer libanais Nadim Bahsoun propose quant à lui avec Cis-tem Error une expérience immersive, un rituel qui lui permet de partager sa quête de sécurité et ses traumatismes liés à l’histoire coloniale. La danseuse et chorégraphe belge Mette Ingvartsen plonge dans l’énergie brûlante de la nuit avec Delirious night, tandis qu’une autre Belge fameuse, Miet Warlop qui représentera son pays à la Biennale de Venise en 2026, inonde Le Phénix d’un océan textile et de son univers peuplé de créatures étranges. Du côté des pièces les plus politiques, nous pouvons citer le collectif mexicain Lagartijas Tiradas Al Sol et son Centroamérica, qui à travers l’histoire vraie d’une femme nicaraguayenne en exil fait de l’Amérique centrale « le décor d’un réveil théâtral sur le pouvoir et la migration ». Au NEXT festival, si l’on prend acte de la dureté de l’époque, c’est pour ouvrir des horizons plus heureux.
Anaïs Heluin
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