 
                      La jeune flûtiste (à bec) Lucie Horsch dans un panorama étincelant de répertoires du XXe siècle
La jeune flûtiste (à bec) Lucie Horsch joue [...]
 
           
      Zubin Mehta revient à Paris avec le Philharmonique de Vienne dans le Concerto pour violon n°3 de Mozart, confié à Pinchas Zukerman, et la Symphonie n°9 de Bruckner.
À 88 ans, Zubin Mehta compte parmi les dernières légendes de la direction d’orchestre encore en activité, reconnu en particulier dans le répertoire symphonique post-romantique, à l’exemple de Bruckner dont il avait dirigé la Symphonie n°9, lors d’une précédente escale parisienne du Philharmonique de Vienne, il y a une quinzaine d’années. Le chef indo-américain revient avec cet ultime opus dont le compositeur n’a pu terminer le dernier mouvement. Si plusieurs versions avec reconstitution du finale à partir des esquisses retrouvées à la mort de Bruckner ont déjà été données, l’inachèvement sur le vaste Adagio mystique, dont les derniers accords s’évanouissent dans un silence apaisé, renforce la dimension testamentaire d’une fresque dans la même tonalité de ré mineur que la Neuvième de Beethoven. En première partie de concert, Pinchas Zukerman met en valeur la faconde du Concerto pour violon n°3 de Mozart, qui, à seulement 19 ans, démontre la précocité d’un génie assimilant la fluidité mélodique du style galant alors à la mode à l’époque.
Gilles Charlassier
à 20h. Tél. : 01 49 52 50 50.
 
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