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"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Théâtre - Gros Plan

Les Nuits de Fourvière

Les Nuits de Fourvière - Critique sortie Théâtre
Crédit photo : Agathe Poupeney / Photoscene.fr Légende photo : Calacas : Bartabas et Zingaro aux Nuits de Fourvière.

Publié le 10 juin 2012 - N° 199

Pendant huit semaines de spectacles multidisciplinaires, les Nuits de Fourvière ouvre le patrimoine archéologique lyonnais à l’art vivant, en un programme artistique populaire et de renommée internationale.

Sur le site gallo-romain de Fourvière (Grand théâtre, Odéon et Esplanade), ainsi que dans le parc de Parilly et dans l’église Saint-Just, se retrouvent, tous les ans, un public fidèle et enthousiaste et des artistes venus de tous horizons. Attentif à soutenir la création, le festival accueille cinq spectacles inédits, dont le nouvel opus circassien des 7 doigts de la main, Le Président (texte de Thomas Bernhard, mis en scène par Michel Raskine), l’opéra de Rossini, La cambiale di matrimonio, et deux nuits de dialogue entre l’ensemble autrichien Franui et André Wilms. En ouverture, on découvrira le très attendu Bourgeois gentilhomme, mis en scène par Denis Podalydès et accompagné par l’Ensemble Baroque de Limoges sous la direction de Christophe Coin.

La qualité comme seul critère

Théâtre, musique, danse, opéra, cirque, cinéma : le festival privilégie la qualité artistique des projets et leur inscription sur la scène internationale, en se gardant d’imposer thèmes ou normes aux créateurs. « Parfois, le festival passe commande à des créateurs, ou rend possible les rencontres entre artistes. Produire des œuvres de haute tenue pour le plus grand nombre, fidéliser des artistes de réputation internationale, développer de nouveaux artistes médiatiquement peu présents, des artistes débutants ou méconnus en France, figurent parmi les premières exigences de la ligne artistique du festival. » Vingt-huit nuits de concerts mêlent rock et musiques du monde, chanson française et concerts symphoniques, têtes d’affiche et découvertes. Sylvie Guillem, Bartabas et ses chevaux, Maria Pagés et ses danseurs et musiciens flamenco : autant d’occasions de retrouvailles avec ces artistes reconnus. Mais des découvertes aussi, notamment celles de deux jeunes metteurs en scène repérés sur la scène internationale : le Russe Vladimir Pankov avec Le Syndrome d’Orphée, et le hongrois David Marton et sa compagnie berlinoise, revisitant librement Don Giovanni. Jusqu’à l’ultime et traditionnel Eclat final du 31 juillet, les nuits lyonnaises promettent de belles surprises !

 

Catherine Robert


Du 5 juin au 31 juillet 2012. Tél. : 04 72 32 00 00. www.nuitsdefourviere.com

A propos de l'événement

Festival / Lyon

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