Mars : le mois Wampach
Ce mois-ci, c’est un florilège de pièces de [...]
Les amours tragiques d’une bayadère – la danseuse sacrée Nikiya – et du guerrier Solor sont au cœur du grand ballet initialement chorégraphié par Petipa, et recréé par Noureev.
Rudolf Noureev désirait depuis longtemps redonner à voir l’un des joyaux du ballet russe, dont il avait dansé un acte au Palais Garnier en 1961, avant de demander l’asile politique à la France : La Bayadère, superbe évocation des magies de l’Inde. Dans ce ballet de 1877, danseuses sacrées, serpents et opium transportent le spectateur dans un rêve d’exotisme et de sensations fortes. Longtemps présenté sous forme de fragments, le ballet retrouvera son intégralité lorsque Noureev, à la fin de sa vie, remontera le ballet, en utilisant les notes de Petipa et la partition de Minkus. Il recourt également aux services d’Ezio Frigerio et Franca Squarciapino qui, pour les décors et costumes, s’inspirent des peintures indo-persanes et des orientalistes du XIXe siècle. Une production qui, depuis lors, est l’une des œuvres phare du répertoire de l’Opéra national de Paris.
Marie Chavanieux
La Bayadère, chorégraphie de Rudolf Noureev, 15 représentations du 7 mars au 15 avril à l’Opéra Bastille, place de la Bastille, Paris. Tél : 08 92 89 90 90.