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Sans chef titulaire depuis la défection de Daniel Harding, l’Orchestre de Paris a finalement choisi ce jeune Finlandais de 24 ans.
Jamais sans doute un chef aussi jeune n’avait été nommé à la tête d’un orchestre de premier plan. Après avoir pris cet été ses fonctions à la tête de l’Orchestre philharmonique d’Oslo (où se sont illustrés auparavant Herbert Blomstedt, Mariss Jansons et Jukka-Pekka Saraste, entre autres), voici que Klaus Mäkelä est devenu conseiller artistique de l’Orchestre de Paris, en attendant d’en devenir officiellement directeur musical en septembre 2022. Il n’aura guère fallu qu’un concert avec les musiciens de l’orchestre – pourtant à l’affût de la perle rare depuis plus de deux ans – pour que jaillisse l’étincelle.
Geste sûr et intelligence des œuvres
Une deuxième rencontre (dans Ravel et Beethoven), organisée en juillet dernier, au lendemain de sa nomination, a confirmé la belle entente qui unit déjà l’orchestre à son jeune chef – et à leur public. En tout cas, pour ce qui est de l’exigence, Klaus Mäkelä semble sur la même ligne que ses prédécesseurs Paavo Järvi et Daniel Harding. Violoncelliste de formation, formé à la direction auprès de Jorma Panula à l’Académie Sibelius d’Helsinki (comme avant lui Esa-Pekka Salonen, Jukka-Pekka Saraste, Sakari Oramo, Susanna Mälkki ou Mikko Franck), il affiche déjà un geste sûr et une intelligence des œuvres. À découvrir cette saison dans la 2e Symphonie de Mahler (en novembre) puis dans Ravel, Bartók et Brucker (en mars).
Jean-Guillaume Lebrun
mercredi 17 et jeudi 18 mars à 20h30. Tél. : 01 44 84 44 84.
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