Lune jaune, la ballade de Leila et Lee
Laurent Crovella s’empare d’une pièce de [...]
Sous la direction de la metteure en scène Noémie Rosenblatt, Priscilla Bescond, Kenza Lagnaoui, Maxime Le Gall et Slimane Yefsah – ainsi qu’un groupe de onze interprètes amateurs – donnent corps à l’écriture de l’auteur suédois Jonas Hassen Khemiri.
Avant d’être le titre d’une œuvre théâtrale, J’appelle mes frères fut celui d’une tribune signée par Jonas Hassen Khemiri dans un quotidien suédois, après les attentats de Stockholm de 2010. C’est lorsque ce texte a été repris dans Libération, suite à la tuerie de Charlie Hebdo, que Noémie Rosenblatt a découvert la pièce qu’elle crée aujourd’hui à la Comédie de Béthune. « [J’appelle mes frères] traite ouvertement des problèmes d’intégration des immigrés et de leurs enfants, explique la metteure en scène, des questions liées aux sentiments d’exclusion, d’appartenance, de stigmatisation et de crise identitaire, en suivant la journée d’un jeune homme maghrébin dans une ville européenne touchée par le terrorisme. » Cherchant à explorer les réalités qui se cachent « derrière les mots usés d’intégration, de tolérance, de fraternité », Noémie Rosenblatt fait de J’appelle mes frères un appel. Un cri. Le cri d’un homme qui ne sait plus qui il est ou qui il doit être.
Manuel Piolat Soleymat
Du 17 au 19 janvier 2018 à 20h, le 20 janvier à 18h30. Tél. : 03 21 63 29 19. www.comediedebethune.org
Egalement les 21 et 22 février 2018 au Grand R – Scène Nationale de La Roche-sur-Yon, les 28 février et 1er mars au Château-Rouge – Scène Conventionnée d’Annemasse, les 11 et 13 mars au Théâtre de Suresnes, les 22 et 24 mars au Théâtre La Cité à Marseille, le 27 mars au Prisme à Elancourt, le 30 mars au Théâtre Eurydice à Plaisir, le 13 avril au Théâtre Jean-Vilar à Vitry.
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