Symphonique
Le chef roumain dirige l’Orchestre National d’Ile-de-France dans un programme de musique romantique.
Il fait partie de ces chefs de l’ombre. Peu connu du grand public, rarement à l’affiche des nouveautés discographiques, Ion Marin poursuit pourtant une carrière importante, qui l’a récemment amené à diriger le Philharmonique de Berlin. Ce mois-ci, il est à la tête de l’Orchestre National d’Ile-de-France pour une soirée sous les auspices du romantisme. Après l’Ouverture d’Euryanthe de Weber, le Concerto pour piano n°2 de Chopin donnera l’occasion d’apprécier le toucher toujours profond et sincère de Brigitte Engerer. Place ensuite aux choses sérieuses avec la Symphonie n°9 « La Grande » de Schubert. Il sera intéressant de voir comment ce spécialiste du répertoire lyrique – Ion Marin a longtemps été chef à l’Opéra de Vienne – interprète cette musique « sans programme ».
Dimanche 11 octobre à 16h à la Salle Pleyel. Tél. 01 42 56 13 13. Places : 10 à 30 €.