Stravinsky à l’écran par l’Orchestre de Paris
Klaus Mäkelä dirige les trois grands ballets [...]
Laurence Equilbey dirige Schubert et une belle rareté, la Première Symphonie de la Berlinoise Emilie Mayer (1812-1883).
La redécouverte de tout un pan – féminin – de l’histoire de la musique, jusqu’alors tombé et maintenu dans l’oubli, est aujourd’hui à l’œuvre pour toutes les époques, du baroque au xxe siècle. Hier cantonnées à quelques lignes dans les dictionnaires spécialisés, des figures importantes peuvent désormais reprendre vie au concert ; toutes ces richesses de nouveau dévoilées ne sont pas sans rappeler l’élargissement du répertoire qu’avait occasionné la « révolution baroque » à partir des années 1970. Ainsi, la Symphonie en ut mineur (1847), la première des huit composées par Emilie Mayer, dresse-t-elle un pont entre l’esprit mozartien et les développements romantiques (voir le menuet, merveilleusement contrasté, du troisième mouvement). L’esprit de curiosité de Laurence Equilbey doit ici encore être salué, alors qu’elle programme cette page au côté de la Symphonie « tragique » de Schubert, qui partage la même tonalité.
Jean-Guillaume Lebrun
Mardi 27 février à 20h, mercredi 28 février à 19h30.
Tél. : 01 74 34 53 53.
Klaus Mäkelä dirige les trois grands ballets [...]