Dalila Belaza, pour un état de communion
À la recherche d’un état d’être traversé par [...]
Focus -339-Le mécénat Danse de la Caisse des Dépôts rend possible la liberté de la création
Facétie, autodérision, déconstruction des normes, exploration des coulisses de la création : l’univers de Sylvain Riéjou connaît un succès grandissant.
« Lorsque je suis devenu interprète pour Olivia Grandville, Nathalie Pernette, Clédat & Petitpierre ou Romeo Castellucci, j’ai toujours, parallèlement, mené des recherches chorégraphiques. J’ai participé à Danse Élargie, fait la formation « Transforme » à l’Abbaye de Royaumont puis de la recherche à L’L à Bruxelles. J’ai créé en 2017 mon premier solo Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver qui a été bien accueilli. C’est ensuite, au moment de la création du quatuor Je badine avec l’amour, que j’ai rencontré le mécénat de la Caisse des Dépôts. La pièce questionne le pouvoir qu’a la danse de générer de la sensualité entre les corps. J’y témoigne en tant qu’homme homosexuel, qui a construit sa perception de la séduction à travers des films des années 80 aux relations hétéro-normées. Le mécénat m’a également aidé pour ma pièce jeunesse créée en 2025 en duo avec Hervé Walbecq, Le poisson qui vivait dans les arbres, un périple poétique à la recherche d’une mystérieuse créature, où danse et dessin s’entrelacent.
Un dialogue de qualité
Après ces deux accompagnements aux projets, aujourd’hui largement programmés, le mécénat de la Caisse des Dépôts a décidé de nous soutenir sur le long cours. Outre l’aide financière, leur soutien humain est également précieux. C’est agréable de dialoguer avec des gens qui font attention à votre travail. Et lorsque l’on fait des demandes de subvention, bénéficier d’un mécénat de la Caisse des Dépôts est un gage de qualité. Je mène aussi un travail lié à la rencontre avec les publics : des ateliers, des bals participatifs. Et dès ce mois de janvier, je vais commencer à travailler sur ma prochaine pièce, Elvis a quitté le bâtiment, qui traitera de la célébrité. Ce sera à nouveau une mise en abyme, une sorte de fausse répétition. »
Propos recueillis par Delphine Baffour
le 25 janvier à Roubaix. Les 3, 5 et 6 février à Mâcon.
Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver, le 27 janvier à Brest.
Je badine avec l’amour, Le 27 janvier à Goussainville, le 13 février à Segré-en-Anjou Bleu.
À la recherche d’un état d’être traversé par [...]