Amélie Casasole : « J’ai envie d’une programmation très ouverte, afin que des personnalités très diverses entrent dans le théâtre… »
Pour sa deuxième saison à la tête du Théâtre [...]
Focus -325-Le Théâtre de Nîmes : ouverture, pluridisciplinarité et convivialité
La comédienne Nelly Pulicani s’est fait connaître du public du Théâtre de Nîmes pendant la saison 23-24 en jouant dans Sarrazine. Cette saison elle est à l’affiche dans deux pièces : Dernière frontière et Part-Dieu, chant de gare.
Les deux pièces dans lesquelles vous jouez sont-elles très différentes ?
Nelly Pulicani : Ce sont des théâtres qui n’ont rien à voir. Julie Guichard travaille sur des sujets de société : dans Part-Dieu, chant de gare il s’agit des mineurs isolés étrangers. Lucie Rébéré travaille sur de la fiction. Julie Rossello-Rochet a écrit Part-Dieu, chant de gare comme un poème, alors que dans Dernière frontière la langue n’est pas la même, elle est issue du roman Le Grand Marin de Catherine Poulain.
Au travers de ces deux pièces, prolongez-vous des collaborations artistiques établies ?
N.P. : J’ai rencontré Julie Rossello-Rochet à l’ENSATT, cela a été un coup de cœur d’écriture. Lorsque j’ai voulu travailler sur la vie d’Albertine Sarrazin, je lui ai commandé le texte, et comme elle était associée à la comédie de Valence avec Lucie Rébéré, cette dernière m’a mise en scène. Quant à Julie Guichard, je l’ai rencontrée grâce à Part-Dieu, chant de gare, mais je travaille aussi avec elle sur Entre ses mains.
Le point commun entre ces pièces est-il l’interprétation chorale ?
N.P. : Part-Dieu, chant de gare est un récit choral qui raconte le parcours d’un mineur étranger. J’y joue plutôt les personnes qu’il rencontre. Dans Dernière frontière, nous sommes quatre femmes au plateau pour incarner le personnage de Lily, partie pêcher en Alaska. C’est choral d’une autre manière.
Ce doit être un plaisir de comédienne que de jouer des partitions contrastées…
N.P. : Complètement. Cela donne l’occasion aussi d’explorer des palettes différentes. C’est génial de passer d’une langue à l’autre. Même d’un corps à l’autre.
Propos recueillis par Mathieu Dochtermann
Dernière frontière, le 5 février 2025 à 19 h.
Part-Dieu, chant de gare, le 29 avril 2025 à 20h, le 30 à 15h.
Tél. 04 66 36 65 00.
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