Des récits, des voyages, des rêves…Rencontre avec Lucie Berelowitsch
Son parcours associe les accents multiples du [...]
Au cœur de la politique du Préau, la place faite aux artistes femmes s’illustre spécialement en mars et avril, lors d’un temps fort intitulé Mon frère féminin.
Au Préau, la question de la parité entre créatrices et créateurs n’est pas un effort ou une concession faite aux femmes, mais une évidence résultant de la qualité et de la vivacité de la scène féminine. Cette évidence prend forme tout au long de la saison, mais s’incarne de manière spécifique en mars et avril, à l’occasion des trois spectacles composant Mon frère féminin. « Si nous avons choisi ce titre pour ce temps fort de programmation, c’est pour montrer que l’on peut soutenir les femmes sans exclure les hommes », explique Lucie Berelowitsch.
Trois créations politiques
Il y a Istiqlal, de l’autrice et metteuse en scène Tamara Al Saadi, un spectacle choral qui « questionne la (dé)colonisation des corps féminins et l’orientalisme » dans le monde d’aujourd’hui. Il y a Un contre un, un duo de cirque signé Raphaëlle Boitel qui bouscule le mythe d’Orphée et Eurydice en interrogeant « les stéréotypes et les codes distillés par une société patriarcale ». Il y a, enfin, Pour que les vents se lèvent, une adaptation contemporaine franco-portugaise de L’Orestie mise en scène par Catherine Marnas et Nuno Cardoso. Trois créations politiques qui explorent nos traumatismes, nos enfermements et nos désirs de liberté.
Manuel Piolat Soleymat
Tél. : 02 31 66 66 26.
Son parcours associe les accents multiples du [...]
Lucie Berelowitsch et les [...]
Sous la direction de Vladislav Troitskyi, les [...]