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Focus -324-Saison 2024/2025 du Théâtre de La Criée : l’art de bondir et de rebondir
Avec quatre élèves de l’ERACM, Louise Vignaud revient à La tête sous l’eau, un texte de Myriam Boudenia qu’elle avait monté en 2016. Une fable sur les violences du travail dans nos sociétés.
« Myriam Boudenia a écrit La tête sous l’eau en 2016 pour le Festival EN ACTE(S). Ce texte présente toutes les qualités qui m’ont attirée chez cette autrice, avec qui j’ai ensuite co-signé la pièce Nuit d’octobre que j’ai créée en 2023 : sa façon de s’intéresser aux conflits qui parcourent notre société à travers les gens qui les subissent, en échappant au réalisme et en offrant à ces derniers la possibilité d’exister pour eux-mêmes, en dehors des représentations habituelles et des carcans. Quand j’ai monté cette pièce, c’était pour une représentation unique. En y revenant à La Criée avec des élèves de l’ERACM, je sais que j’aurai plus de temps de répétition, donc de recherche avec les interprètes et mon équipe. Ce qui m’offre la possibilité d’une nouvelle exploration.
Plongée dans le travail
Cette pièce qui traite du travail s’annonce passionnante à aborder avec de jeunes artistes en insertion professionnelle. Il faut s’inspirer d’eux ! Je vais les accompagner, les guider, mais il est important pour moi de les responsabiliser et de leur faire vivre les enjeux de la création : improvisation, rigueur, liberté. Soit le contraire de ce que décrit la pièce : un système dans lequel le travail doit être rentable, non du point de vue de l’utilité publique, de la connaissance, de la recherche, mais de l’argent. Un système qui méprise les gens, n’en prend pas soin. L’univers du spectacle est drolatique et réaliste, parcouru d’échappées fantaisistes, notamment pour plonger dans la subjectivité de chacun des personnages. »
Propos recueillis par Anaïs Heluin
Tél. 04 91 54 70 54.
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