La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -280-La Mezzanine crée Orphée et Eurydice

Les principales versions de l’Orphée de Gluck

Les principales versions de l’Orphée de Gluck - Critique sortie Théâtre
Scénographie de Michel Lagarde et Denis Chabroullet © M. Lagarde

Encadré

Publié le 25 septembre 2019 - N° 280

Version de Vienne – 1762 : Gluck n’a pas encore théorisé dans sa préface d’Alceste sa réforme de l’opéra (ce sera […]

Version de Vienne – 1762 : Gluck n’a pas encore théorisé dans sa préface d’Alceste sa réforme de l’opéra (ce sera en 1767) mais elle est déjà en marche quand il crée Orfeo e Euridice à Vienne, avec un livret simplifié, un chant plus naturel, des récitatifs accompagnés par l’orchestre au contraire de ce qui faisait jusque-là dans l’opera seria. La version originelle est en italien et le rôle d’Orphée confié à un castrat alto.

 

Version de Parme – 1769 : Gluck transpose le rôle d’Orphée pour un castrat soprano.

 

Version de Paris – 1774 : Invité à Paris par Marie-Antoinette, Gluck retravaille son opéra pour ténor, le livret est en français et des passages musicaux sont modifiés.

 

Version de Berlioz – 1859 : Berlioz réorchestre l’opéra, confie le rôle d’Orphée à la mezzo-soprano Pauline Viardot et ne conserve pas le lieto fine du XVIIIe siècle.

A propos de l'événement



www.lesproductionsdelamezzanine.org

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