Carine Bonnefoy : L’Ailleurs, création mondiale
La pianiste et compositrice signe en création [...]
Focus -284-GENERATION SPEDIDAM
Le pianiste français multiplie les concerts, entre récitals solo, avec Beethoven comme fil rouge, et dialogues chambristes.
La fin de l’hiver va s’avérer particulièrement animée pour le pianiste français qui, entre sa généreuse participation à la beethovénienne édition 2020 de la Folle Journée de Nantes (du 31 janvier au 2 février) et son départ pour le Vietnam le 17 avril pour aller jouer le Concerto en sol de Ravel à Hanoï avec le National Symphony Orchestra, va illustrer une nouvelle fois la diversité de ses appétits musicaux. Il se produira dans la solitude du récital, toujours dans des œuvres de Beethoven, successivement lors d’une « Nuit du piano » à l’Opéra de Toulon (le 8/02), le 22 mars à 17h30 à la Maison de Radio-France dans les Sonate pour piano n°18 opus 31 n°3 et Sonate pour piano n°26 « Les Adieux », et enfin le 28 mars lors d’une « Folle Nuit du piano » au Théâtre de Nîmes.
De Beethoven à Schubert
Puis viendra le temps du partage musical chambriste : avec son complice privilégié le violoncelliste Bruno Philippe (ils ont gravé ensemble deux enregistrements dont récemment un remarquable disque Beethoven-Schubert chez Harmonia Mundi) pour une prometteuse « Schubertiade » le 28 février à 19h à La Scala-Paris, dans la Sonate Arpeggione pour violoncelle et piano mais aussi, à 4 mains avec Gaspard Dehaene, dans la Fantaisie D 940. Entre musique de chambre et expression soliste, le cœur de Tanguy de Williencourt n’en finit pas de balancer : « Aborder conjointement ces deux activités permet de tisser des liens plus complets avec les compositeurs et leurs univers. En musique de chambre, on apprend beaucoup au contact des autres, musicalement et humainement. Le répertoire de piano solo est quant à lui un lieu d’expression privilégié, dans lequel je peux m’épanouir pleinement… » confie le jeune pianiste.
Jean Lukas