JAN FABRE AU THEATRE
©Mark Tompkins revisite avec une joyeuse lucidité la tradition des minstrel shows américains.
Mark Tompkins revisite avec une joyeuse lucidité la tradition des minstrel shows américains.
Publié le 10 juin 2010
Jan Fabre
CREATEUR RESOLUMENT INDISCIPLINE, JAN FABRE QUESTIONNE LE ROLE DE L’ARTISTE DANS LA SOCIETE AVEC TROIS MONOLOGUES MANIFESTES.
« L’artiste se bat pour une belle âme, c’est-à-dire celle de l’ange, lumineuse, légère, innocente. Mais il est aussi le fou dans la société » remarque Jan Fabre. Plasticien, performeur, écrivain, chorégraphe et metteur en scène, cet esthète frondeur – volontiers iconoclaste – pratique l’art comme un combat pour la beauté. Dans sa trilogie théâtrale, il questionne le rôle de l’artiste dans la société, dérisoire et sublime. Après L’Empereur de la perte (1994), plaidoyer pour l’imperfection et la force souveraine du refus, Le Roi du plagiat (2004), raillerie de l’originalité vaniteuse, Le serviteur de la beauté (2010) vacille du rêve platonicien à la plantureuse réalité… Métaphore de l’humain toujours tiraillé entre l’aspiration à la transcendance et la tentation du profane.
Gw. David
Gw. David
L’Empereur de la perte, Le Roi du plagiat et Le Serviteur de la beauté, du 27 janvier au 11 février 2011.