Des découvertes jusqu’au printemps, avec Florentino Calvo et l’Ensemble Spirituoso, L’Ensemble Masques, l’Ensemble Teatro d’Arcadia…

L’ouverture de ce deuxième temps du festival est confiée à Florentino Calvo et l’Ensemble Spirituoso pour une évocation, en compagnie du comédien Stanislas de la Touche, de la carrière parisienne du napolitain Gabriele Leone, qui y fait découvrir la mandoline (le 16 janvier à 17h). L’Ensemble Masques du claveciniste Olivier Fortin évoque ensuite le « Grand Tour » à travers des pages de Rameau, Couperin, Vivaldi, Bach ou Telemann, qui au XVIIIème siècle voyageaient à travers l’Europe (le 12 mars). A l’instar de la mandoline, autre invention promise à un grand avenir, le pianoforte, apparu à Florence au début du XVIIIème siècle, suscite un renouveau de l’écriture pour la voix à travers les « duos de chambre » de Bononcini, Alessandro Scarlatti et d’autres, que font revivre Edoardo Torbianelli et l’Ensemble Teatro d’Arcadia, avec la soprano Maria Andrea Parias et le contre-ténor Jan Thomer (le 9 avril). À l’âge baroque, la route des musiciens a parfois suivi celle des armées et ce sont les « bruits de guerre » chez Couperin, Lully, Biber ou Philidor que font résonner Hugo Reyne et les étudiants du CNSM de Paris (concert prévu le 28 novembre mais reporté à 2022), tandis que l’ensemble Servir Antico chante la Venise de la Renaissance dans un programme sur le thème du feu (le 28 mai).

Jean-Guillaume Lebrun